Plusieurs articles de presse se font l’écho de propos de Jimmy Paradis, anciennement membre du STRASS, ne correspondant pas aux positions défendues par notre organisation.
Nous rappelons que nous nous opposons fermement à toute forme de criminalisation du travail sexuel, incluant évidemment le travail sexuel en extérieur.
Nous dénonçons régulièrement la diffusion de chiffres sans aucune base scientifique en ce qui concerne le travail sexuel et déplorons de voir un de nos anciens membres contribuer à cette désinformation. Nous nous refusons à participer à des communications nourrissant des stéréotypes stigmatisants sur les travailleurSEs du sexe, nos familles et nos proches. Nous invitons les journalistes à croiser les sources avant de diffuser les données citées, comme le veulent les bonnes pratiques de la déontologie journalistique.
Nous rappelons que si notre organisation est investie dans le débat politique, elle est apartisane. Les luttes des travailleurSEs du sexe sont des luttes en faveur de toutes les minorités concernées par le travail sexuel, incompatibles avec les idées défendues par le Rassemblement National, que ce soit au niveau national, ou au niveau local à Perpignan.
Jimmy Paradis a été officiellement radié du STRASS le 13 mai 2022 à la suite de propos sexistes et xénophobes tenus contre une de nos membres. Il ne peut donc pas parler publiquement au nom de notre organisation. Certains propos antérieurs à cette date ont également pu être tenus en public sans qu’ils n’aient été validés officiellement par nos porte-paroles nationaux et ne reflètent donc pas non plus les positions défendues par notre organisation.