The Canadian Press: Les lois contre la prostitution mettraient les prostituées en danger

TORONTO — Les lois canadiennes encadrant la prostitution empêchent les travailleuses du sexe de prendre les mesures nécessaires pour exercer leur « métier » en toute sécurité, a affirmé mardi un avocat devant la Cour supérieure de l’Ontario.
Selon Alan Young, qui représente trois travailleuses du sexe ayant déposé une requête pour invalider les dispositions du Code criminel relativement au « plus vieux métier du monde », l’interdiction de communiquer dans le but d’acheter ou de vendre des services sexuels, de vivre des produits de la prostitution et de tenir une maison de prostitution contribuent à l’horrible violence à laquelle ces femmes doivent souvent faire face partout au pays en exerçant une profession légale.
Selon M. Young, les lois adoptées en 1985 visaient à mettre fin à la nuisance publique découlant du racolage dans la rue, mais elles ont échoué à offrir une solution de rechange aux travailleuses du sexe, soit la possibilité de « travailler » de façon sécuritaire derrière des portes closes.
La dominatrice Terri-Jean Bedford, dont le « bondage bungalow » avait fait les manchettes dans le milieu des années 1990, Val Scott, une militante et travailleuse du sexe, et Amy Lebovitch, une prostituée active qui « travaille » chez elle, ont qualifié les lois contre la prostitution d’inconstitutionnelles.
L’Alliance des chrétiens en droit, la Ligue catholique pour les droits de l’homme et REAL Women of Canada, trois groupes qui s’opposent à la prostitution, interviennent également dans ce procès présidé par la juge Susan Himel.

The Canadian Press: Les lois contre la prostitution mettraient les prostituées en danger.

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